Arrivée d'une blonde perigourdine

Son étalon était tout transpirant, il faisait si chaud. Ema avait detaché ses cheveux, il volait au vent..
Lorsqu 'elle arriva au domaine de son ami Vitali, elle regarda autour d'elle, c'etait tres beau.

Elle chercha des yeux l'écurie, il faudrait qu elle desselle elle même son cheval, ses derniers temps il était nerveux.
Elle trouverait ien un peu de paille pour le bouchonner.

Elle sauta de selle, et sonna la cloche.

Y a t il quelqu'un?

Ema était heureuse de voir son ami en pleinne forme.

Oui, c est bien moi, je me suis libérée de mes obligations, trop heureuse de partager un moment avec toute ta petite famille.
Ce sont les jumeaux!!!!!

Elle se baissa et leur passa tendrement la main sur leur petites joues jouflues.

Je vais connaitre ta promise, c est tres beau ici!!!!!

Rhoo comme a mon habitude , je n arrete pas de causer.

Elle rit de bon coeur.

Il lui prêta attention tout en souriant. Elle semblait aller tout bien, elle aussi, et il en était heureux.

Lorsqu'elle eut terminé de parler, il lui posa une main amicale sur l'épaule.

Oui, ce sont mes jumeaux, Joël et Vanille... De vrais petits diablotins adorables.

Il passa une main tendre et paternelle sur la tête de deux bébés. Vanille commençait à s'agiter, voulant aller crapahuter loin de la poussette. Joël, plus tranquille poussa un adorable sourire à l'attention d'Ema. On retrouvait tout de son père en lui. Joël était le portrait craché de son père. Vanille, elle, avait les yeux verts de sa mère.

Oui, je vais enfin pouvoir te présenter. Marjo ne devrait pas tarder à apparaître. Tu verras, elle est charmante. Tout comme ses deux enfants. Et tu risques aussi de croiser encore bien du monde ici.

Nouveau sourire.

Il ne releva pas la beauté des lieux. C'était vrai que l'endroit était agréable. Il l'était du moins lorsqu'il était encore adolescent. Mais on ne cessait de lui faire remarquer encore la chose. Il en supposait alors que cela devait être vrai. Il savait pertinemment que ses parents prenaient grand soin de ce bien.

Il offrit le bras à Emardèche.

Veux-tu entrer directement dans notre modeste demeure ou désires-tu que je te fasses faire le tour du propriétaire auparavant ?

Après une seconde d'interruption, il déclara :

Parle autant que tu veux... Cela ne me dérange pas. A vrai dire, le silence me déstabilise car il me prive de bien de repères.